Lovely Ugly

Hey !!! Voici un nouveau chapitre !!!!! ^^

Pas de révélation ici, désolée, puisqu'il s'agit d'un chapitre de Linaëlle !

Je n'en suis pas ravie et pourtant je ne trouve pas ce qui cloche... Bref, il me plaît pas vraiment mais je ne vois pas quoi améliorer, donc... Dites-moi tout ça !! ^^

Et puis, si vous ne l'aimez pas, (ce que je comprendrais comme c'est mon cas aussi), on fera comme si c'était un petit chap' bonus !!! ;)

Bonne lecture !!!!! ;D

Chapitre 15 : Children

Linaëlle

À mon réveil, je découvris un magnifique bouquet de rose devant ma porte. Émerveillée, je les portai à mon visage et les humai. En plus d'être splendide, elles sentaient divinement bons. Chaque mois, je recevais des fleurs et, chaque fois, le bouquet était plus beau que le précédent. J'admirai celui-ci depuis plusieurs minutes, me demandant quel vase le mettrait le plus en valeur. Comme d'habitude, la petite carte glissée parmi les fleurs disait des petits mots doux mais n'indiquait en rien leur auteur. Quel frustration !

Je n'aurais jamais pensé en recevoir ici. Cette personne doté d'un si grand cœur m'avait-elle suivi ? Avait-elle traversé le Pacifique juste pour moi ? Le sourire aux lèvres, je descendis prendre mon petit déjeuner.

***

Je n'arrivais plus à patienter, il me fallait des nouvelles. Bien que Briac m'ait déconseillé de le faire, je me jetai sur le téléphone. Contrairement à ce que l'on pouvait pensé, un nombre incalculable de chose pouvait arriver en deux jours.

J'appelai en premier mon acolyte, mon complice. Je crus qu'il ne répondrait pas tant il mit du temps à décrocher. Qu'est-ce qu'il pouvait bien...

• C'est qui ? Fit-il, la voix rauque.

Est-ce que... Non ! Me dites pas que je les avais interrompu !

• Si je dérange, je peux rappeler...

• Madame Dularo ? Bon sang, mais...

• Non non, je ne vous embête pas plus, je rappelle dans un moment ! Le coupai-je. Je ne voudrai surtout pas vous couper dans votre avancée, dis-je, malicieuse.

• Je vous arrête tout de suite, je vous assure que vous n'interrompez rien du tout.

• Tu es sûr ? Soupirai-je. Même pas un tout petit truc ?

• Le désert.

Mince, je n'aurais jamais pensé qu'il stagne autant. Rien à dire, ma nièce était vraiment une dure à cuire.

• Vous ne vous entendez pas ?

Les paroles de Briac m'étaient revenues. Et si Kay n'était pas la bonne personne ? Je n'étais pas du genre à douter mais je commençais à culpabiliser un peu.

• Oh si, comme cul et chemise, ironisa-t-il. Plus chemise que cul, d'ailleurs...

• Comment cela se passe quand vous vous voyiez ?

Un silence accueillit ma question. C'était donc pire que ce que j'avais imaginé.

• Kay, commençai-je, nous pouvons tout aussi bien an...

• C'est explosif, me coupa-t-il. Ça part dans tous les sens mais on ne s'ignore pas, si c'est ce que vous craignez. Je lui parle et elle est... Réceptive...

Une lueur d'espoir refit surface. S'il arrivait déjà à communiquer, nous pouvions encore faire quelque chose.

• On va dire ça comme ça, ajouta-t-il plus pour lui que pour moi.

• J'ai un plan.

Kay se tut brusquement, attendant mes instructions.

• Cela risque de ne pas être une partie de plaisir mais...

• Allez-y. J'y arriverais.

• Il faudrait... Qu'elle sorte avec des amis !

Je jubilai. Je voyais déjà ma petite Elexa habillée d'une robe fleurie, riant et s'amusant avec des amis. Au milieu d'une bande, tout le monde était plus à l'aise. On se lâchait plus. Un beau garçon la remarquerait sûrement, son ancien compagnon avec un peu de chance ! Ah, elle serait si heureuse...

Je ne m'étais pas rendu compte que Kay ne prononçait plus un mot jusqu'à ce qu'il intervienne dans mes rêveries.

• Madame Dularo, sans vouloir vous offusquez, ceci n'est pas un plan.

• Je ne vais pas tout te dire mon grand ! Je vous ai fourni le plus dur, à quelques détails près : le but du plan ! Je vous l'avais même donné bien avant si mes souvenirs sont bons.

• Mais...

• Kay, qu'attends-tu voyons ? Les jeunes de nos jours, ils attendent que tout leur tombe dans les mains.

• Je vais faire mon possible.

• Tu vas réussir mon coco. Réussir ! Ou ton salaire te passera sous le nez !

Il déglutit et adhéra à mes propos avant de raccrocher.

***

Avec tout ce remue-méninge, je n'avais même pas eu le temps de prendre des nouvelles de ma nièce. Je laissai passer quelques minutes après mon dernier coup de fil puis l'appelai sur son portable.

Le téléphone portable, voilà une grande avancée, une chose utile ! Cet appareil était un petit bijou dont je n'aurais pas pu me passer. Quoi de mieux pour garder contact avec nos amis et proches ? Rien ! Un bijou je vous dis !

Aussitôt qu'Elexa décrocha, je lui fis part de ma découverte du matin.

• Ah oui ? Fit-elle, pas étonnée pour un sou.

Bizarrement, Elexa n'avait jamais été surprise que je reçoive autant de cadeaux d'un -ou de plusieurs, qui sait ?- admirateur secret. La pauvre petite devait me mettre sur un piédestal et m'admirer. Cela ne l'étonnait même plus que je plaise aux hommes. Si seulement elle comprenait que tout cela n'était qu'une question de confiance en soi, elle aurait alors découvert qu'elle était la plus jolie fille du monde. Et je ne disais pas ça parce qu'elle était ma nièce !

• Lina, j'aurai juste une question.

• Je t'en prie ma puce, l'encourageai-je.

Peut-être allait-elle me confier des choses par rapport à Kay ? Ou mieux, par rapport à des amis ? Ou mieux, par rapport à des garçons ? Oh, faîtes que ce soit cela !!

• De quelle couleur étaient les roses ?

Je ne m'attendais pas vraiment à cela, mais bon...

• Rose, pourquoi ?

Elle soupira et je l'entendis marmonner dans sa barbe.

• Lina, dit-elle sur un ton de reproche, sais-tu ce que les roses rose signifient en langage des fleurs ?

À vrai dire, je n'en avais absolument aucune idée. Je n'y connaissais rien en matière de plantes. Je laissai à Briac le soin de s'en soucier.

• Les roses rose représente un amour tendre et véritable.

• Oh... Oh ! Que c'est touchant !

Les mots de la carte me revinrent en mémoire et je ne pus m'empêcher de sourire.

• Cet homme est tellement mignon, Elexa. Si seulement je savais qui il était...

• Si seulement tu ouvrais un peu les yeux, marmonna-t-elle.

• Comment ?

• Rien, se reprit-elle. Tu as passé de bonnes journées jusqu'ici ?

Je lui expliquai alors avec application tout ce que nous avions vu Briac et moi et à quel point ce dernier était au petit soin pour moi. Je crus l'entendre râler sur ce dernier point mais cela devait être dans ma tête. Elexa avait toujours apprécié Briac. Ce dernier et elle se parlait beaucoup. Leur tempérament discret s'accordait bien et elle arrivait à lui confier des choses qu'elle ne disait à personne d'autre. Ils étaient assez proche.

Après seulement une demi-heure, je sentis l'attention d'Elexa déviée. Elle me demandait souvent de répéter ce que je disais et avait des moments d'absence. Il me sembla même l'entendre étouffer un bâillement.

• Lina, je suis vraiment désolée mais je suis exténuée. Je sens que je vais m'endormir...

• Quoi ? Déjà ? D'ailleurs tu ne devrais pas être en cours ? Oh non, Elexa, ne me dis pas que tu as recommencé à sécher...

• Quel heure est-il Lina ?

Il y a certaine fois où Elexa donnait l'impression de me materner. Lorsqu'elle utilisais sans cesse mon nom par exemple et me parlait sur ce ton, tout doux et calmement.

• Il est deux heure de l'après-midi.

• Et où es-tu ?

• À Tahiti, bougonnai-je, agacée qu'elle me traite comme une enfant.

• Lina, en France on est en plein milieu de la nuit...

• Comment ?

Je regardais à l'extérieur mais la journée n'avait pas brusquement avancée.

• Aurais-tu oublié d'ouvrir tes volets ? Hasardai-je.

• Lina, il y a douze heure de décalage horaire. Il est deux heure du matin ici.

• Je... Euh... Oups.

• Ne t'inquiète pas, j'ai l'habitude, ris-t-elle. Bonne nuit Lina.

• Bonne nuit ma chérie.

Mon cœur battait à cent à l'heure. Étais-je en plein rêve ? Je me pinçai mais rien, je ne dormais pas. J'en aurai pleuré de joie.

Elexa avait ri.