Lovely Ugly

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Chapitre 4 : Nirvana

Bonjouuuur mes petits lecteuuuurs !!! ^^

Comme promis, le chapitre arrive aujourd'hui ! Je vais être franche : je pense que vous allez râler... De 1, le chapitre est assez court, de 2, je n'en suis pas totalement contente... Le pire, c'est que je ne sais pas comment l'améliorer ! Surtout n'hésitez pas si vous trouvez un truc à changer ^^

Bonne lectuuuure !!! ;D

 

 

Chapitre 4 : Nirvana



 

Elle me regardait comme si une corne m'avait poussé entre les deux yeux. J'avais été direct ; j'allais la débrider et elle me tomberait dans les bras en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. J'aimais déjà ce boulot !

  • C'est une blague, finit-elle par dire en riant. Où sont les caméras ?

Elle se retourna et fit mine de chercher le personnel de ''Vidéo Gag''. Dans quelques secondes, tu seras complètement sous le charme.

  • Non, Sébastien Folin ne va pas débarquer et te serrer dans ses bras, ironisai-je.

  • Alors c'est que tu es encore plus débile que ce que je pensais.

  • Peut-être bien...

Je faisais tourner nonchalamment le fil autour de mon doigt, la narguant au passage. Ses yeux s'étrécirent pour ne laisser en apercevoir qu'une fine fente. Vas-y, essaie de résister.

  • Tu sais quoi ? finit-elle par dire en se penchant vers moi. Va te faire voir.

Sur ce, elle débrancha ses écouteurs et partit en me les laissant. Je ne compris pas tout de suite ce qu'il venait de m'arriver. Comment avait-elle osé ? Pourquoi n'avait-elle pas craqué ? J'observai les oreillettes, m'attendant à ce qu'elles me fournissent une réponse. C'était la première fois qu'une fille me résistait. Bizarrement, je n'étais plus aussi confiant.

 


***

 

Un peu plus tard, mon téléphone sonna. Il était déjà huit heures et je me préparais des œufs en guise de dîner. J'abandonnai mes victuailles et pris l'objet. L'interlocuteur ne faisait pas partie de mes contacts mais je me doutais fortement de son identité. Adieu, monde cruel. J'avalai la boule qui m'obscurcissait la gorge et décrochai.

  • Ah, Kay ! Tu es un dieu ! Comment as-tu fait ? s'exclama un voix enjouée.

  • Et bien...

Je n'en ai pas la moindre idée..., pensai-je.

Je ne m'attendais pas vraiment à ça. Plutôt à un ''Vous êtes viré.'' pour tout avouer. Si nous avions été dans un dessin animé, une flaque de sueur se serait métamorphosée à mes pieds et des gouttes énormes dégoulineraient le long de mon visage. Je n'étais jamais stressé. Jamais. Et pourtant...

  • Au fond, ce n'est pas important ! Tu l'as mise en colère, c'est le principal.

  • Ah oui, évidemment...

Mais que me disait-elle ?

  • Je n'ai plus vu d'émotions sur son visage depuis des mois ! continua-t-elle.

Plusieurs mois ? Cette fille était-elle seulement humaine ? Faire une dépression ok, je pouvais comprendre... Non, même pas ça. Allons bon, on déprimait pour des choses graves, pas pour une petite rupture.

  • Qu'est-ce que je dois faire exactement ?

La question pouvait paraître idiote, mais la situation était plus qu'étrange. Cela n'arrivait pas tous les jours de travailler pour une femme loufoque et sa nièce sans-cœur.

Madame Dularo réfléchit quelques instants et finit par réciter :

  • Tout d'abord, il faudrait qu'elle arrive à sortir naturellement, pas sous la menace ou le chantage. Ensuite, qu'elle retrouve un peu de joie de vivre. Si elle pouvait se faire des amis, ce serait top ! Je pense que ça ne lui ferait pas de mal de se trouver un petit copain, renouer avec l'ancien n'est pas exclu. Ah, et j'aimerais tant qu'elle reprenne la danse !

Ce sera tout, madame ? Ironisai-je. Petit à petit, ma confiance revenait.

  • Je vais faire mon possible.

  • C'est parfait ! S'enthousiasma-t-elle. Tu recevras la somme promise dans un mois maximum. Je te recontacte dans quelques jours !

Sans même attendre que je réponde, elle raccrocha. Je passai un main dans mes cheveux ébouriffées. Quel journée... Je n'avais pas eu une seule minute pour moi. Tout s'enchaînait tellement vite que cela en devenait risible.

En retournant dans l'espèce de placard qui me servait de cuisine, je remarquai qu'une odeur anormale s'en échappait. Je jurai et coupai le gaz mais mon repas était déjà carbonisé. Dans quelques mois, j'aurais de quoi me payer le restaurant tous les soirs.

Et pour cela, j'allais devoir passer en mode séducteur.



02/04/2014
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