Lovely Ugly

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Chapitre 7 : Do it like a dude

Ok, je suis une très très vilaine fille.... Je suis vraiment désolée de tout ce retard et je crois que c'est pas fini :S En effet, il y a eu un problème hier (connu sous le nom de OpenOffice et "une erreur de restauration est survenu" AAAAAAAARGH !!!!!!) et je n'ai eu le temps que de retaper ce chapitre-là. Il me reste environ vingt secondes avant de retourner bosser et ce jusqu'à jeudi. Promis, passé cette date tout reviendra dans l'ordre et je me ferais pardonner avec pleins de petit bonus !!! Je suis vraiment navrée !!! Je vous poste donc ce chapitre qui ne doit pas être nickel vu la rapidité à laquelle j'ai dû rattrapé la bourde OpenOffice et je fais mon possible pour que les suivants arrivent au plus vite...

Bonne lecture et peut-être à demain si j'ai un moment !!! ^^

 

 

Chapitre 7 : Do it like a dude

 

 

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Seule. La grande maison est vide, pas un filet de voix, pas un craquement du plancher. Rien, le vide, le néant. Je suis délaissée dans le bain de silence des ténèbres. Soudain, une lumière. Elle est loin. Beaucoup trop loin. Pourtant, je la vois. Cette étincelle. Je fais comme si ce n'était pas le cas. Pourquoi ? Parce qu'elle me fait peur. Au fond, on veut tous quelque chose, mais quand on l'obtient, on l'ignore, on le délaisse. Je ne veux plus qu'on m'aide. Je connais les souffrances de la solitude, j'y suis habituée maintenant. Mais pourrais-je supporter la douleur de la lumière ? Ne sera-t-elle pas plus insupportable ? Impossible à surmonter ? Je n'en sais rien.

Alors je ferme les yeux, et ignore la lumière.

 

Elexa

 

Bien que le gros de ma colère soit retombé, je décidais tout de même d'appeler Lina. Elle aurait tout de même pu me prévenir ! Après la relecture du mot qu'elle m'avait laissé, j'étais sûre qu'elle n'avait mentionné nul part la venue d'un plâtrier-peintre, qui plus est celui-là.

Le hasard est un beau connard.

À aucun moment je n'avais parlé de ce mystérieux garçon qui semblait défouler son taux de testostérone sur moi. Si je l'avais fait, Lina m'aurait demandé toujours plus de détails, jusqu'à la couleur précise de ses amygdales. Elle se serait ensuite fait des films, dans lesquels le garçon se révélait être adorable en plus d'être beau, serviable et romantique. Il tomberait amoureux de moi et, n'y résistant plus, j'aurais fini par succomber. Pour finir, nous nous serions mariées et aurions eu beaucoup d'enfants. Sauf que l'énergumène en question était plutôt un goujat qui n'hésitait pas à draguer la première fille venue. Imbécile.

Je composai d'une main le numéro de ma tante, gribouillant de l'autre des dessins sans queue ni tête. Au bout de trois sonneries, on décrocha.

  • Bonjour, Linaëlle Dularo à l'appareil.

Lina ne prenait jamais la peine de vérifier qui essayait de la joindre. Et comme elle ne possédait qu'un téléphone -contrairement à tous les directeurs du monde entier- elle ne savait jamais si elle allait tomber sur un employé ou sur sa dernière conquête.

  • C'est Elexa.

  • Ah ma belle, je sais que je te manque mais je n'ai vraiment pas le temps, il faut que...

  • Qui est le garçon qui tente de redécorer le salon ? La coupai-je plus sèchement que je ne l'aurais voulu.

Au fond, je lui en voulais de ne m'avoir rien dit. Si j'avais été au courant, cela m'aurait évité une énième humiliation.

  • Bon, et bien mes petits petons attendront...

Bizarrement, elle ne semblait pas le moins du monde étonnée, plutôt contrariée de devoir patienter avant de peindre d'un rouge sang ses ongles de pieds. J'attendis qu'elle continue, mais rien ne vint.

  • Lina, que fait-il ici ?

  • C'est un charmant jeune homme que monsieur Andres -tu sais, l'ancien décorateur- a envoyé quand je l'ai contacté.

  • Et il reste combien de temps au juste ?

  • Et bien, il sera présent durant les trois semaines où je suis de congé. Je ne supporte vraiment pas les relents de peinture et toutes ces choses chimiques. C'est bien trop mauvais pour ma peau, argumenta-t-elle comme si l'idée coulait sous le sens. Ah ! Et je lui est proposée de dormir à la maison ! Donc il sera aussi là le week-end.

  • Quoi ? Tu te fiches de moi ?

  • Oui.

Un ange passa. Finalement, Linaëlle ajouta :

  • C'est une blague, Elexa...

Je vis rouge. De qui se moquait-on ? J'allais me coltiner Monsieur Mal Poli pendant trois semaines ? Pour le coup, c'en était une, de blague. Une blague de très mauvais goût, soit dit en passant.

  • Je veux qu'il parte, articulai-je entre mes dents.

  • Princesse, je t'adore mais ce n'est pas toi qui décide. J'ai décidé qu'il viendrait rénover la maison, il le fera.

  • Je...

  • La communication est mauvaise dans le Pacifique. Je te laisse ma puce ! Annonça-t-elle, sa bonne humeur retrouvée avant de me raccrocher au nez.

Je demeurai quelques instants le téléphone vissé à l'oreille, refusant de croire ce qu'il se passait. L'absence de Lina me promettait des journées ''tranquilles'' où je n'aurais pas besoin de faire semblant d'aller bien. Mais non, il avait fallu qu'elle ait envie de changement. Résultat, je me farcissais un ignorant qui allait m'empoisonner la vie vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Subsistait le besoin impérieux de me frapper violemment la tête contre le mur jusqu'à ce que mon cerveau ne réponde plus.



21/04/2014
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