Lovely Ugly

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Chapitre 8 : Beau malheur

Bonjour !!! Ici la conscience d'Iliona, cette dernière est introuvable depuis quelques temps (pfff, quelle froussarde...). Je crois qu'elle a peur que vous lui en vouliez (ce qui est normal.) et que vous la disputiez (n'y aller pas trop fort non plus, je me suis déjà défoulé sur elle *rire diabolique*). Bref, pour se faire pardonner elle a eu la superbe idée de vous livrer deux chapitres ce soir (comme si ça allait suffire...) et vous autorise à... (non je ne peux pas dire ça >.< Ok, je tiens à préciser que je n'ai rien à voir avec cette fille ! Ce qu'elle dit ne peut être retenu contre moi ! Je supporte très mal la douleur !!)... à faire ce que vous voulez d'elle ! Sur ce je vous laisse (je ne suis pas trop adepte de la torture...) et vous souhaite une bonne lecture !!!

*Cours*

 

 

 

Chapitre 8 : Beau malheur



 

Linaëlle

 

Ce voyage était tout sauf reposant. Chaque jour, Briac nous trouvait une nouvelle activité, de la simple balade nous faisant découvrir les magnifiques plages de Tahiti à la plongée sous-marine où les rêves devenaient réalité. Je pris note d'emmener Elexa un jour pour lui faire admirer les merveilles que cette bonne vieille Terre nous cachait. Si mon plan fonctionnait, ma chère nièce serait presque guérie à mon retour. Certes, il était un tout petit peu diabolique mais quelle importance si Elexa était heureuse.

Briac lui, n'était pas tellement enthousiaste. Il maintenait que si les deux adolescents ne s'entendaient pas, cette histoire ne pouvait que mal finir. Rabat-joie !

Aujourd'hui, le programme était assez tranquille. Je bronzai doucement sur mon transat, les doigts de pieds en éventail et les lunettes de soleil sur le nez. Alors que mon amie le soleil commençait à chauffer, deux grandes mains chaudes se posèrent sur ma peau. Sans même ouvrir les yeux, je reconnus Briac. Je lui souris tandis qu'il étalait une crème sur mes jambes. Il appliquait le lait avec attention, massant doucement mes pieds au passage. Je soupirai d'aise. Cet homme était un dieu.

  • Tu as besoin de quelque chose, Lina ?

Je regardai mon ami. Ses yeux bleus francs me sondaient à la recherche d'une quelconque demande.

  • Rien, Briac, le rassurai-je. Merci.

  • Bien, je vais faire un peu de jardin.

La résidence que j'avais loué possédait un immense jardin qui faisait le bonheur du jardinier. Il y passait tout son temps.

  • Tu ne veux pas plutôt te reposer ? Ce sont des vacances, lui rappelai-je.

  • Je sais, dit-il de sa voix mélodieuse.

Et c'est tout. Il partit dans son jardin.

Je boudai. Il ne voulait pas rester avec moi ? Très bien, j'allais trouver quelqu'un qui voudrait bien de moi !

 


***

 

Le soir même, je me pomponnai dans l'expectative de sortir. J'avais enfilé une robe rouge digne du festival de Canne et avais passé plus d'une heure et demi dans la salle de bain. Rien de tel pour me mettre de bonne humeur !

Je descendis au rez-de-chaussé et tombai nez à nez avec Briac. Ce dernier était, lui, recouvert de terre, il avait travaillé dehors toute la journée. C'était ces expositions prolongées qui lui avait valu sa chevelure poivre et sel. Contre toutes attentes, cette caractéristique ne faisait que rehausser son charme. Je ne le voyais jamais sortir avec des femmes, il devait pourtant en faire craquer plus d'une...

  • Tu sors, Lina ? me demanda-t-il.

Je me remis de mes pensées et me rappelai que je lui faisais la tête.

  • Oui, ne m'attend pas pour manger, lui lançai-je.

  • Très bien, passe une bonne soirée.

Aucune trace de colère dans son ton, ce qui ne fit que m’irriter davantage. Cette fois-ci, il sembla le remarquer.

  • Tu es sûre que tout va bien ?

  • Parfaitement.

  • Tu boudes ?

C'était moi où... Non, je ne rêvais pas ! Il se moquait de moi !

  • En effet, fis-je en pinçant les lèvres.

  • Puis-je en connaître la raison ?

  • Non.

  • Oh, je vois, se résigna-t-il, le sourire toujours aux lèvres.

Un silence de plomb s'ensuivit. Lui attendait une réaction et j'attendais... Quoi, au juste ? Qu'est-ce que j'attendais ? Je soupirai.

  • Tu viens avec moi ? Finis-je par lâcher.

  • Volontiers.

Je n'arrivais jamais à lui faire la tête bien longtemps... Oui, je n'avais aucune volonté.



28/04/2014
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