Lovely Ugly

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Chapitre 23 : All of me

Un nouveau chapitre riche en informations ^^

Bonne lecture !

(Vous avez vu ? Pas de blah-blah :D)

 

 

Chapitre 23 : All of me

 

 

Elexa

 

J'avais décidé de raccompagner Mei jusqu'à chez elle, histoire de faire descendre un peu la pression avant de revoir Kay. Il était hors de question qu'il s'en sorte aussi facilement. Depuis quand intervenait-il dans mes affaires ? Et en quoi se permettait-il de se montrer possessif, comme si j'étais sa chose ? J'étais bien décidée à en découdre. Mon amie, elle, n'avait vraiment pas l'air dans son assiette, je la confiai donc à ses parents et décidai de revenir la voir plus tard.

Arrivée à la maison, mes jambes, mues par une volonté qui leur étaient propres, me conduisirent dans la pièce adjacente à la salle de bain. En y pénétrant, une multitude de souvenirs me percutèrent. Lieu de joie, de déception, de réussite et de blessures. Temple de la danse. Lina avait fait aménager la salle juste pour moi, pour que je me perfectionne dans cette passion qui me dévorait. Danser, c'est comme parler en silence. C'est dire pleins de choses sans dire un mot.

Je me déchaussai et avançai au centre de la pièce. Rien n'avait changé, comme si mes derniers étirements dataient de la veille. Les disques traînaient toujours au sol, éparpillés autour de mon poste en un désordre que déplorait Lina. La barre mobile grâce à laquelle je m'échauffais prônait toujours à quelques mètres de l'entrée. Les grands miroirs envahissaient toujours tout un pan de mur. Mes jambières étaient toujours où je les avais jetées quand j'avais remarqué que je n'avais plus le goût à rien. Tout était toujours au même endroit. Et pourtant, bien des choses avaient changé. J'inspirai comme je le faisais toujours pour me donner du courage. Toujours, toujours, toujours. Un mot que l'on employait si souvent.

J'appuyai sur le bouton. Lequel ? Qu'importe. Celui pour lancer la machine à café ? Peut-être. Celui pour allumer la lumière ? Sûrement. Celui pour sonner à la porte ? Certainement pas.

Tu es en train de perdre complètement la boule.

Mes pensées dépassaient tout, devenant du grand n'importe quoi, se mélangeant pour donner un long fleuve de chaos. J'avais beau avoir
décuvé, la migraine ne m'avait pas quitté de la journée. Ce devait être ça. Ça ne pouvait être que ça.

Bordel, Elexa ! Reprends-toi !

La seconde suivante, une pluie glacée dévalait sur mon corps tout habillé, parvenant à éclaircir mes idées.

J'avais embrassé Kay.

D'un seul coup, cette pensée avait jailli dans mon esprit, aussi limpide que de l'eau de roche. J'en étais persuadé. Toute la soirée de la veille me revint en mémoire et je hoquetai au souvenir de la passion de notre échange.

Je me secouai et sortis de la douche. Je m'enveloppai dans une grande serviette en éponge et m'assis à même le sol. Beaucoup de choses se bousculaient dans ma tête, mais l'ordre y était revenu. J'aurais même dit que rien n'avait été aussi claire depuis bien longtemps.

La soirée d'hier.

Ma rencontre avec Mei.

Ma tentative de suicide.

Je fermai les yeux. Kay avait eu raison. Je ne cherchai plus à nier, j'aurais aimé mourir cette nuit-là, ne pas sortir indemne de cet accident. Quant à ce que j'avais entendu ensuite...

Je me pris la tête entre les mains et me concentrai sur les évènements antérieurs.

Ma dépression et les centres. La fausse sollicitude des psychiatres qui ne pensaient qu'à l'argent qu'ils allaient empocher à la fin de la séance.

La trahison de Vlady et ma relation avec celui-ci. L'espoir d'être aimée par quelqu'un.

Papa. Son absence. Son abandon.

Maman... Un amour débordant, inconditionnel. Une vie rêvée avant l'enfer. La maladie. L'oubli.

La crainte incommensurable d'être comme elle.

Énorme bond dans le temps, retour à la soirée d'hier. La danse, mes bras enserrant Kay, mes lèvres sur les siennes, ses mains encadrant mon visage, les miennes dans ses cheveux. Nos souffles qui se mêlent...

Je faillis ne pas entendre le téléphone quand la sonnerie retentit dans le salon. Difficilement, je me redressai et me dépêchai d'aller répondre. J'étais vaseuse et pas sûre de pouvoir enchaîner plusieurs mots à la suite. Un numéro inconnu était affiché quand je décrochai.

  • Mademoiselle Rack ? Demanda une voix grave.

  • Oui ?

  • Docteur Rangrandt à l'appareil. Je suis en charge d'un certain Kay Serrano, êtes-vous de la famille à lui ?

Toute trace de nausée s'évapora et je repris alors complètement mes esprits.

  • Kay ?! M'exclamai-je, légèrement paniquée. Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?

Notre dernière entrevue datait d'à peine une heure. Qu'avait-il bien pu se passer dans ce laps de temps. L'image de Vlady se rappela à moi.

  • Une bagarre, dit le médecin, confirmant mes soupçons. Il n'y a rien de grave, rassurez-vous. Il a seulement demandé à ce que cela soit vous qui veniez le chercher.

  • Quoi ? Mais pourquoi a-t-il...

  • Nous avons insisté pour qu'il soit raccompagné chez lui.

Je me mordillai la lèvre et demandai l'adresse avant de raccrocher. J'étais encore dégoulinante après mon expérience dans la salle de bain. Je devais pourtant me dépêcher d'aller à l'hôpital.

C'était bien le dernier endroit où je souhaitais mettre les pieds.

 

 

***

 

  • Ce n'est pas ce que tu penses.

Je serrai les dents et tentai d'ignorer l'énorme bleu qui s'épanouissait sur la mâchoire de Kay. Je haïssais les hôpitaux. Tant de souffrances consignées au même endroit... D'un signe de tête, j'enjoignis à Kay de me suivre. Malheureusement, j'étais apparemment vouée à rester dans ce bâtiment un peu plus longtemps.

Un homme d'une cinquantaine d'années m'interpella alors que Kay se levait du lit où on l'avait consigné.

  • Merci de vous être déplacée. Si vous pouviez nous accorder cinq minutes de plus, un autre patient vous réclame.

  • Un autre patient ?

Kay serrait les dents. Ne me dîtes pas... Mais la malchance semblait me poursuivre aujourd'hui.

  • Il s'agit de Vlady Betrui. Un autre ami à vous, je présume ? S'enquit-il, un sourcil levé.

  • Je vous suis, me contentai-je de répondre.

  • Elexa.

Mon colocataire m'avait aggrippé le bras et me regardait d'un regard suppliant. Je me libérai et lui demandai de m'attendre ici. Sans un autre regard, je me dirigeai vers la chambre attenante où se trouvait déjà le docteur.

Allongé, mon ex était manifestement bien plus amoché. Son visage était tuméfié et son bras prit dans un plâtre. Un élan de pitié m'envahit quand Vlady se risqua à me jeter un coup d'œil.

  • C'est avec un gars comme ça que tu veux être ? Raya-t-il du mieux qu'il put.

  • Je vais vous laisser, intervint l'homme avant que je puisse répondre. Pas plus de cinq minutes.

Je ne comptais pas demander plus.

  • Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

  • Ton copain ne te l'a pas dit ?

  • Ce n'est pas ce que je te demande.

Il me dévisagea comme s'il me voyait pour la première fois. Son regard me balaya avant de revenir sur mon visage.

  • Tu as changé.

  • Ce n'est pas non plus pour ça que je suis venue, répondis-je en levant les yeux au ciel.

  • Je sais, tu es venue pour moi.

  • Parce que tu as voulu que je vienne, rectifiai-je. Mais je vais partir si tu continues.

  • Non ! S'exclama-t-il. Non...

  • Qu'est-ce que tu veux Vlady ?

  • Je vais porter plainte.

Ma bouche s'ouvrit d'un coup. Qu'est-ce qu'il venait de dire ?

Dîtes-moi que je rêve... Cette journée aurait-elle pu être pire ?

  • J'ai été victime de coups et blessures, c'est mon droit d'exiger réparation, s'expliqua-t-il en haussant les épaules.

  • Il a aussi été blessé !

  • Légitime défense. Tu sais autant que moi que mon père parviendra à m'acquitter.

En effet, son père était un avocat renommé richissime. Il n'hésiterait pas à soudoyer quelques jurés pour être certain du verdict final. Même sans cette dernière préconisation, monsieur Betrui était quasiment garanti de sa victoire.

  • Sauf si...

Mon attention fut aussitôt captée. Ce qu'il cherchait indubitablement.

  • Sauf si tu acceptes de recoller les morceaux avec moi, proposa-t-il, un sourire malicieux plaqué sur les lèvres.

Ma nausée revint instantanément. Il ne pouvait pas me demander ça. Ce n'était pas possible ? Et sa poupée Barbie ? Où était-elle, d'ailleurs ? Je le considérai, un petit sourire aux lèvres et l'air victorieux. Je ne pouvais pas refuser et il le savait. Kay ne pouvait pas trinquer par ma faute. Ta faute ? Il s'est mis dans ce merdier tout seul ! Mais je savais qu'il avait fait cela à cause de moi. J'étais piégée. Il m'avait piégée.

  • Je te hais.

 

 

***

 

 

Lorsque je rejoignis Kay devant la voiture, mon humeur s'était considérablement dégradée. Bien qu'elle ne fût déjà pas très réjouissante à mon arrivée. J'étais à prendre avec des pincettes. Ce que n'avait visiblement pas remarqué Kay.

  • Comment es-tu venue jusque-là ? Demanda-t-il quand j'eus démarré.

  • En voiture, comme tu peux le constater.

  • Je voulais dire avec qui ?

  • Seule.

Je voyais très bien où il voulait en venir. Je n'avais juste pas envie de parler.

  • Tu n'es pas censé être avec quelqu'un de majeur ? Il me semble pourtant que c'est le but de la ''conduite accompagnée''.

  • Excuse-moi, je devais aller chercher la seule personne majeure disponible à l'hosto. Pas très responsable comme comportement.

  • Je ne suis pas ton père Elexa.

  • Tout comme je ne suis pas ta mère. Pourquoi tu m'as appelé ?

  • Je ne voyais pas qui appeler d'autre.

J'ignorai le fait qu'il me fixait depuis un moment et me concentrai sur la route.

  • Et bien au risque de me répéter, je ne suis pas ta mère.

  • Mes parents ne sont pas vraiment la porte à côté...

Il sembla réfléchir -wah, grande nouvelle, l'idiot était capable de réflexion, qui l'eût cru?- et s'enfonça dans son siège, conscient que je n'étais pas la seule personne disposée.

  • J'ai pensé que c'était la meilleure solution.

  • Pense mieux la prochaine fois.

Il reporta à nouveau son regard sur moi tandis qu'un petit sourire fleurissait sur ses lèvres.

  • On peut savoir pourquoi mademoiselle est de si mauvaise humeur ?

Alors ça, c'était la meilleure ! À croire que j'étais une enfant capricieuse qui boudait sans raison !

  • Pourquoi ? On m'appelle dans l'après-midi pour me dire que le gars qui s'est incrusté chez moi depuis la semaine dernière s'est battu avec mon ex et je devrais me pointer comme une fleur ? Je ne suis pas une sainte, je veux des explications ! Qu'est-ce qui a bien pu disjoncter chez toi ?

Certes, il n'y avait pas que ça, mais c'était déjà un bon début.

  • Tu changes constamment de comportement.

Je me crispai, retenant ma respiration. Tu n'es pas comme elle. Tu ne l'es pas.

  • Ce n'est pas le sujet.

  • Je n'aime pas ce type, finit-il par lâcher.

  • Ce n'est pas une raison, ça ! Tu crois que je frappe toutes les personnes que je n'aime pas ? Et je suis certaine que toi non plus. Enfin, tu n'es pas un mafieux ou quelque chose dans le genre ! C'est de la violence gratuite !

  • Oh non, crois-moi, elle n'était pas gratuite. Je lui ai fait payer et il me semble même qu'il me reste quelques intérêts pour le prochain round.

  • Tu es complètement fou. Et ton jeu de mots est nul.

Il me sourit et effectua une espèce de révérence.

Un silence s'installa tandis que les immeubles défilaient autour de nous. Après une grande inspiration -décidément, je ne faisais que ça depuis quelques jours- je me jetais à l'eau.

  • Je me souviens d'hier.

Ka reporta son attention sur moi, guettant ma réaction. Je crus même distinguer de l'appréhension dans son regard.

Un ange passa. Peut-être même deux ou trois.

  • Tu n'es pas fâchée ?

Je me retins d'éclater de rire. À croire que j'allais devenir hystérique, m'arrachant les cheveux et hurlant à la mort.

  • Je ne suis pas une prude, Kay.

  • Ah bon ?

Je lui balançai un coup de coude dans les côtes, ce qui le fit rire.

  • Je ne suis pas une exhibitionniste non plus ! Ni une libertine, contrairement à d'autre...

  • Aïe, se plaignit-il en se tenant théâtralement le cœur.

Je levai les yeux au ciel et me garai dans l'allée. Pour dire la vérité, j'étais un peu troublée. Un peu ? raya ma conscience. Très bien, j'étais complètement troublée, je ne savais absolument pas comment réagir. Mais je ne voulais pas ajouter un autre tiret à ma liste des reproches à faire à Kay.

  • Si tu conduis comme ça le jour de ton examen, tu es sûre d'obtenir ton permis.

Je le dévisageai. D'où venait ce revirement de situation ?

  • Tu peux aussi être sûre de te faire doubler par mon grand-père Lucien.

  • Crétin.

Je montai les marches du perron, le rire de Kay en fond sonore.

 

 

***

 

Après un rapide dîner, j'avais de nouveau rejoint Kay dans le salon. Oublier toutes ses frasques était d'une facilité déconcertante. Quelques heures plus tôt, j'étais bien décidée à lui faire sa fête et là je voulais juste passer un moment tranquille. Il avait raison, je changeais bien trop vite d'humeur. Non, non, non...

Un nouveau match de rugby était diffusé. Difficilement, j'essayai de m'intéresser et surtout de comprendre le but de ce jeu. Après plusieurs minutes d'ennui total, je pris la télécommande des mains de Kay et changeai de chaîne. Évidemment, Kay s'indigna et me lança un regard noir.

  • Sois gentille, petite Elexa. Rends la télécommande.

  • Non.

  • Non ?

  • Non.

Alors qu'il s'apprêtait à me sauter dessus pour récupérer le précieux boîtier, je me levai d'un bond et me précipitai hors de la salle. Il ne se fit pas attendre et s'élança immédiatement à ma poursuite.

  • Elexa ! Cria-t-il. Je ne vais pas jouer longtemps !

Prise d'une soudaine inspiration, je courus jusque dans la salle de danse, me réfugiai dans le grand placard et fis coulisser la porte. Je me laissai glisser contre celle-ci et me retrouvai assise par terre. Une grosse boîte jaune attira mon attention. Elle ne m'appartenait pas, j'en étais persuadée. Alors que tout mon corps me criait de ne pas satisfaire ma curiosité, je m'en emparais et soulevai le couvercle. Un nuage de poussière s'était élevé autour de moi, me faisant tousser comme une poitrinaire.

  • Trouvé ! S'exclama Kay, un immense sourire aux lèvres.

Je serrai tellement fort les documents entre mes doigts que je risquais fort de les déchirer. Kay dut s'apercevoir de mon brusque changement d'humeur car il n'ajouta rien et s'agenouilla calmement à côté de moi, me questionnant du regard.

Jaune. La couleur préférée de maman. La couleur du soleil, disait-elle. Tu es mon soleil, ma princesse. Je fixai la photo comme si ma vie en dépendait. J'étais incapable d'en détourner le regard. Mais qu'est-ce que cela faisait là ? Mon cœur s'emballa et les souvenirs remontèrent à la surface. Elle m'avait abandonnée. Un verre était brisé à côté d'elle. Elle m'avait laissée. Certains d'entres eux étaient maculés de sang. Son sang. J'étais seule. Son visage blanchissait à vue d'œil et son corps était froid. Elle avait choisi de partir, de me laisser. Seuls ses yeux étaient encore ouverts, une dernière lueur les éclairant. Elle m'avait laissée. Elle s'était excusée puis était partie. Partie. Envolée. Elle m'avait laissée seule. Soudain, je me levai et balançais tout dans la salle. Tout. La moindre petite chose contenue dans cette fichue boîte finit éparpillée dans la pièce. Je ne voulais pas. Non. Non.

S'il vous plaît. S'il vous plaît. Pas maintenant.

Je me laissai tomber à genoux, les larmes maculant mes joues, mes mains enserrant ma tête qui m'élançait. Papa n'était pas là. Je ne savais pas quoi faire. J'avais attendu. Longtemps. Je n'en pouvais plus. Je ne voulais pas. Je voulais que cela cesse.

Tout ce sang. Il y en a trop. Trop, trop, trop.

Ça faisait mal. Je n'arrivais pas à contrôler cette douleur. S'il vous plaît, faîtes quelque chose pour arrêter cette douleur ! Mes mains et mes genoux étaient écorchés à cause des éclats de verre. Cela me piquait, mais ce n'était pas de là que venait la douleur. Je la secouais. Encore et encore. Je voulais qu'elle se réveille. Du bruit. Des sons. On me parlait, mais je n'entendais rien. J'ai mal, je vous dis !

  • Elexa ! Cria une voix autoritaire. Regarde-moi bon sang ! Regarde-moi ! Maintenant !

J'obéis et tout s'évanouit. Plus de sang, plus de bruit. Juste la douleur. Je distinguai le visage inquiet de Kay derrière mes larmes, ses yeux verts me toisant. Ses mains étaient sur les miennes, de part et d'autre de mon visage. Je tentai de reprendre une respiration correcte mais mes hoquètements m'en empêchaient. Tout à coup, je sentis une bouche sur la mienne, une bouche puissante et rassurante. Mon corps était gelé, sauf en ce point de connexion par lequel passait toute mon angoisse. Ce baiser était d'une intensité incroyable, me faisant presque oublié ce qu'il venait de se passer. Il n'était pas passionné, il n'était pas doux non plus. Il était désespéré.

J'en voulais encore plus mais ce n'était pas moi qui maîtrisais cet échange. Kay se détacha lentement de moi et me prit sur ses genoux, ramenant ma tête contre son torse. Quelques larmes silencieuses mouillèrent son tee-shirt. Je me callai sur sa respiration tandis que mon cœur prenait le même rythme que le sien.

  • Respire. C'est fini.

Après plusieurs minutes, je me calmai enfin. Kay me souleva le menton pour pouvoir me regarder dans les yeux et essuya de son pouce les dernières larmes dévalant mes joues.

  • Kay... chuchotai-je d'une voix rauque.

  • Chut.

Il me planta un baiser sur le haut du crâne et me berça dans ses bras jusqu'à ce que je m'endorme.



16/08/2014
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