Lovely Ugly

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Chapitre 16 : Shark in the water

Bonjour bonjour !!! Un  nouveau petit chapitre aujourd'hui avec plus d'actions et le retour de nos deux cocos !!! ^^ Toujours pas de révélations (oui, je sais, je vous tiens en haleine !! ;p) mais un prochain chapitre qui (comme je vous l'ai dit mainte et mainte fois) est assez conséquent !! ^^

Malheureusement, j'ai aussi une mauvaise nouvelle !! :-/ En effet, je suis absente à partir de demain matin (même ce soir d'ailleurs) jusqu'à début juin... Une grosse semaine en fait ! Par conséquent, je serais dans l'incapacité de répondre à vos commentaires (vous m'en voyez désolée xS) ni de poster de chapitre la semaine prochaine !!! Je ferais bien sûr au plus vite et répondrais à vos com's au plus vite aussi !!! ^^

Encore désolée ! Et bonne lecture !!!!! ;)

 

 

Chapitre 16 : Shark in the water

 

 

Elexa

 

J'étais confortablement enroulée dans ma couette, bien au chaud sous mes draps quand on frappa à la porte. Je maugréai mais la personne ne comprit pas le message.

  • Debout là-dedans !

Je râlai à nouveau et m'enfonçai dans les couvertures. Bon sang, ce mec envahissait de plus en plus mon espace personnel !

  • Ne t'inquiète pas, j'ai apporté de quoi te réveiller. Bouge pas, j'arrive.

Au moment même où il disait ça, la chute de quelque chose fit trembler le sol. De quelque chose ou de quelqu'un. Je soulevai la tête de mon oreiller et aperçus Kay par terre, une tâche marron grandissante sur son tee-shirt.

  • Merde, râla-t-il.

Je pouffai et me levai -à contrecœur- pour l'aider à ramasser le contenu éparpillé sur le plancher.

  • On fait moins son malin, là, tout de suite, hein ! Le narguai-je.

Il grogna et se releva. Toujours en me moquant de lui, je ramassai la tasse de café et me brûlai. Je la relâchai d'un coup en poussant un juron.

  • Bon sang, elle est vachement chaude !

Surprise par ce silence inhabituel, je me tournai vers Kay. Celui-ci fermait les yeux et sifflait entre ses dents en se remettant debout. Mon cerveau ne fit le lien qu'après plusieurs secondes entre la tâche et la tasse de café.

  • Tu t'es brûlé ?! M'écriai-je.

Je m'approchai de lui à grand pas et soulevai son maillot.

  • Je savais que tu voulais me déshabiller mais je ne pensais pas que tu serais aussi franche, se moqua-t-il.

La peau de son ventre rougissait à vue d’œil.

  • C'est pas vrai, Kay ! Tu n'aurais pas pu le dire avant !

Je relevai la tête et remarquai une lueur d'amusement dans ses yeux. Je fus tentée pendant une seconde de lui donner un coup de poing dans le ventre avant de me rappeler qu'il était blessé. Je l'attrapai par le bras et le tirai vers la salle de bain. Du moins, c'est ce que j'envisageai de faire. Je n'avais pas prévu qu'il me retienne. Je perdis l'équilibre et me raccrochai à ce que je pouvais. Kay me tenait serré contre lui, ma main posé sur son ventre découvert. Il grimaça.

  • C'est bon, siffla-t-il. Je vais bien.

  • Mais oui, ironisai-je. Allez, suis-moi et arrête de jouer les gros durs.

J'essayai de le toucher le moins possible pour ne pas lui faire mal.

Et aussi pour ne pas faire de bêtise, me chuchota ma conscience.

  • Je te dis que ça va.

  • Dépêche-toi ou je m'énerve !

  • J'aimerais bien voir ça, souris-t-il.

Il voulait jouer ? Très bien on allait jouer ! Laissant libre cours à mes pulsions, je lui envoyai une pichenette juste au-dessus du nombril.

  • Bordel Elexa ! Cria-t-il en me repoussant loin de lui.

Un petit sourire satisfait s'étirait sur mon visage. Retentant ma chance, je passais derrière lui et le poussai en dehors de ma chambre.

  • Va sous la douche, j'arrive.

  • Je t'attends, fit-il d'un air malicieux.

Je secouai la tête et partis récupérer de la crème cicatrisante ainsi que des bandages. Quand j'arrivai dans la salle de bain avec tout mon matériel, Kay était sous l'eau froide, les yeux clos et les lèvres pincées.

  • Monsieur n'a toujours pas mal à ce que je vois, me moquai-je. Enlève ton tee-shirt.

  • Je risque de heurter ta délicate sensibilité, tu sais ?

  • J'en ai vu d'autre. Des biens mieux, soit dit en passant, dis-je d'un ton indifférent.

  • Menteuse, lâcha-t-il camouflé derrière une quinte de toux.

Il s'exécuta et je pus admirer son torse aux muscles parfaitement dessinés.

  • Tu vois, je t'éblouis. Je suis désolé, j'aurai dû t'épargner ça, s'excusa-t-il d'un ton faussement navré.

  • Tu es ridicule.

  • Ne t'inquiète pas, je ne le dirais à personne. Ce sera notre petit secret, ajouta-t-il avec un clin d’œil.

Je levai les yeux au ciel et m'approchai pour examiner ses brûlures. Je ne pensais pas qu'il aurait besoin d'aller à l'hôpital mais après tout, je n'étais pas médecin. Mes yeux naviguèrent sur son ventre, puis remontèrent sur sa poitrine, ses épaules et ses bras, m'éloignant un peu trop de mon objectif de départ. Kay profita de mon moment d'égarement pour me tirer sous la douche avec lui. Je criai et me débattis mais en quelques secondes, je me retrouvais trempée de la tête aux pieds.

  • Ça t'amuse ? Lançai-je avec un regard noir.

  • Oui.

  • Tu es un vrai gamin.

  • C'est vrai.

  • J'abandonne.

  • Tu devais prendre une douche de toute façon. Non ?

  • Oui mais...

  • Vas-y, profites-en ! Je suis là pour te frotter le dos !

Un regard assassin, un éclat de rire, et des cheveux essorés plus tard, je lui demandai de sortir de sous l'eau. Il fit ce que je lui demandai et se cala contre le meuble contenant les serviettes. J'en piquai une et commençai à l'essuyer. Je tapotai avec douceur, tâchant de lui faire le moins mal possible. Je tentai d'ignorer son regard qui ne me lâchait pas et le laissai finalement s'occuper du reste. Un frisson me parcourut tout le corps.

  • Je te fais tant d'effet ?

  • J'ai froid, idiot ! Un imbécile de première m'a mis sous une douche glacée.

  • Je voulais te faire partager ce que j'étais en train de vivre ! Se défendit-il.

  • La prochaine fois, contente-toi de le décrire.

  • C'est quand même beaucoup moins drôle.

  • Mais surtout moins susceptible de me faire prendre un rhume.

J'attrapai la crème et lus les instructions recommandées. Pendant tout ce temps, il ne m'avait pas quitté des yeux.

  • Tu veux bien arrêter ça, s'il te plaît. Je te l'ai déjà demandé. C'est terriblement agaçant.

  • Raison de plus pour continuer.

  • Attention, ça risque de piquer un peu.

Je sortis un peu de liquide du tube et en appliquai sur la peau à vif. Sans aucune délicatesse, je l'étendis sur toute la surface touchée et allai me nettoyer les mains.

  • Tu peux vraiment être une garce quand tu veux, grogna-t-il.

  • Merci.

Je l'entourai de bandage et sortis de la pièce. Bien sûr, il me suivit.

  • Pourquoi tu me détestes à ce point ? S'enquit-il.

  • Parce que tu es un con arrogant ? Proposai-je. À moins que ce soit parce que tu me pourris la vie... Franchement, j'hésite.

Il bascula la tête et partis d'un rire franc.

  • Tu me surprendras toujours !

  • Contente de savoir que je te distrais.

Je pivotai et me dirigeai vers ma chambre quand il me rappela.

  • Tu n'as pas envie de parler de tes pulsions suicidaires ?

  • Je ne suis pas suicidaire.

Enfin, je crois.

  • Tu avais seulement une légère envie de te faire broyer les os par une voiture. Charmant. Tout s'éclaire à présent.

  • Mais de quoi je me mêle ?

  • Sans parler du mystérieux inconnu qui me téléphone et qui se barre sans plus d'explication, continua-t-il.

  • Je n'ai ni le temps, ni l'envie de parler de ça avec toi.

Je pivotai, tâchant de dissimuler le trouble qui me gagnait. Je ne me souvenais pas d'une quelconque personne présente sur les lieux de l'accident.

  • Je dois aussi t'avouer quelque chose que tu risques de ne pas apprécier.

Ces mots eurent raison de moi et je lui accordai une minute de plus.

  • Vois-tu, ton tee-shirt est, comme qui dirait, transparent. Ce n'est pas que je n'apprécie pas la vue, mais je me suis dit que tu préférerais le savoir.

Je baissai les yeux sur mon haut et remarquai qu'il avait raison. Je sentis le rouge me monter aux joues.

  • Ne sois pas gênée. Je te jure que tu n'as pas du tout de quoi avoir honte. Dis-toi que de nombreuse femme ont recours à la chirurgie de nos jours. Voilà un aspect de la médecine que tu n'auras pas à expérimenter.

Je lui jetai au visage tout ce que j'avais dans les mains et courus me réfugier dans ma chambre. Mes yeux se posèrent alors sur mon réveil. Bon sang, en plus de ça j'étais en retard à cause de cet imbécile ! Je m'habillai en quatrième vitesse, relevai mes cheveux encore mouillés en un chignon flou et chopai mon sac en arrivant dans l'entrée.

  • Passe une bonne journée, ma petite Pamela Anderson !

Ce fut les derniers mots que j'entendis avant de claquer la porte.



22/05/2014
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